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    Ciné et musique

     

    Plutarque ( vers 46 ap. J.-C., mort vers 125)

     

    « Si l’être divin qui avait envoyé ici-bas l’âme d’Alexandre ne l’avait pas rappelée si tôt, une loi unique régirait tous les hommes, qui porteraient leur regard vers la lumière commune d’une même justice. Au lieu de cela, une partie de la terre est restée sans soleil : celle qui n’a pas vu Alexandre »  Sur la fortune d’Alexandre, (I, 8) Plutarque.

     

    Plutarque, né à Chéronée en 46, mort à Thèbes en 120, est surtout célèbre pour ses Vies parallèles des hommes illustres, oeuvre qui a fait de lui le grand maître de la biographie comparée. En effet, dans cette oeuvre, il met toujours en parallèle un grand personnage de la Grèce et son homologue à Rome. C'est ainsi qu'il a placé César aux côtés d'Alexandre.

          Plutarque a écrit sur Alexandre dans le but de comparer sa vie à celle de César. Pour l’écriture de cette biographie, il a tenu compte d’une importante documentation aujourd’hui disparue : les œuvres d’auteurs, les lettres d’Alexandre, les journaux et les inscriptions qu’il cite. Il s’intéresse aux anecdotes pour mettre en valeur le caractère et la vertu d’Alexandre. Dans la biographie de ce dernier, Vie d’Alexandre, il résume seulement les évènements les plus hauts et les plus glorieux exploits, mais selon lui ce ne sont pas eux qui montrent le vice et la vertu de l’homme. Il laisse donc aux historiens le soin d’écrire les grandes batailles, les guerres et les autres évènements historiques pour que lui se préoccupe de mettre en évidence la « grandeur d’âme » et la vraie nature d’Alexandre Le Grand. C'est dans les premières pages de cette oeuvre, que Plutarque fait part du grand évènement qu'est l'origne d'Alexandre. Il introduit cet évènement par l'explication de la blessure à l'oeil de Phillipe II : "On ajoute qu'il perdit un de ses yeux, celui qu'il avait collé à la fente de la porte pour épier le dieu couché auprès de sa femme sous la forme d'un serpent. Olympias, d'après Eratosthène, découvrit au seul Alexandre, lorsqu'il partit pour son expédition, le secret de sa naissance et elle exhorta à montrer des sentiments dignes d'une telle origine.".


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  • II ème siècle av. J.-C

     

    XVIIème siècle

     

         

         La Mosaïque d'Alexandre se trouvait dans la maison du Faune, à Pompéi, et date du IIe siècle av. J.-C. Elle mesure 5,12 m de longueur sur 2,71 m de hauteur. Puis elle fut transférée au Musée archéologique national de Naples. 

          Cette mosaïque est une copie d'un tableau réalisé à la fin du IVe siècle av. J.-C. par Philoxénos d'Érétrie. Elle représente la bataille d'Issos qui opposa en 333 Alexandre et ses troupes, à l'armée perse de Darius III.

         Alexandre le Grand est représenté à gauche de la mosaïque, chevauchant Bucéphale, son cheval, une lance à la main prêt à frapper. Sur son baudrier figure la tête de la gorgone qui a pour but d’effrayer les ennemis, tout comme la déesse Athéna qui avait la représentation de la tête de cette créature sur son bouclier. Le regard d’Alexandre, un regard déterminé, peut également se référer à cette créature légendaire qui pétrifiait ses victimes lorsque ces derniers croisaient son regard. Alexandre pétrifie de peur ses ennemis, qui prennent la fuite comme nous pouvons le constater.

     

    Conclusion

     

         Darius, lui est reconnaissable car il se trouve au dessus de son armée, sa supériorité hiérarchique est donc mise en évidence. Mais le fait qu’il se trouve en instabilité sur son char et que son armée se dirige vers l’opposé du combat, marquent la peur et l’action de fuite. Ci-dessous, une partie de la mosaïque representant Darius :

     XVIIème siècle

      

      La domination d’Alexandre le Grand sur le champ de bataille est donc illustrée par la fuite de Darius et de ses hommes ainsi que par l’intensité du regard sans crainte et plein de volonté.


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  •  Fragment de la frise du Mausolée d’Halicarnasse, Renaissance


    XVIIème siècle

          

         Le nœud gordien était en écorce de cornouiller, on ne voyait ni où il commençait ni ou il finissait. Celui qui réussirait à le défaire serait maître du monde. Alexandre, n’ayant aucun moyen de défaire ce nœud, il le coupa en deux d’un coup d’épée.

         La légende du nœud gordien a commencé lorsque les Phrygiens voulurent se donner un roi, ils consultèrent l’oracle, et selon l’oracle, le premier homme qu’ils verraient monter sur un char serait leur futur roi. Cet homme fut Gordius.

         Mais il y a différentes versions de l’épisode du nœud gordien, celle d’Aristobule dit qu’il a ôté la cheville qui tenait le joug attaché au timon avec la plus grande facilité. De nos jours le nœud gordien est resté dans le langage pour caractériser une difficulté qu’on ne peut pas résoudre. Et se tirer d’embarras par un moyen rapide et facile, c’est « trancher le nœud gordien. »

         Cette épisode légendaire contribue au mythe d'Alexandre, car son intelligence et sa force sont une nouvelle fois représentées. De plus, c'est un évènement totalement fictif ce qui montre qu'Alexandre n'est pas qu'un personnage historique mais qu'il est bel et bien devenu, avec le temps, un mythe.


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